Comparer la valeur symboliquede l'enfance dans les pieces de camus (les justes) et sartre (morts sans sepulture)

1260 mots 6 pages
Jean-Paul Sartre et Albert Camus, tous deux figures imminentes du XXe siècle et écrivains scandaleux ; le premier : pape de l’existentialisme et le second : maitre essentialiste, suscitent jusqu’à aujourd'hui des passions contraires. Dans un contexte historique éprouvant comme celui du XXe siècle, étayé de deux guerres mondiales et de la guerre d’Algérie en particulier, ces deux penseurs posent dans leurs philosophies respectives la problématique de la liberté dans une ambiance de guerre où la violence est légitime, où les conséquences de l’action collective s’avèrent parfois fatales, et où les rapports qu’entretiennent les personnes avec cette collectivité et leur entreprise individuelle avec les constantes historiques restent ambigus.
Il est donc essentiel, voire indispensable, de s’interroger sur la place qu’occupent les enfants et les innocents durant cet épisode historique tendu.
C’est afin de répondre à cette question que nous nous intéresserons à la valeur symbolique de l’enfance aux yeux de Sartre et de Camus chacun à travers leurs pièces respectives : Morts sans sépulture et Les justes, pour enfin comparer leurs visions des choses et aboutir à une forme de réponse à cet aspect du problème de la liberté : Faut-il ou ne faut-il pas tuer des innocents, notamment des enfants.

Selon Sartre, les situations extrêmes acculent à des actes de violences et de négativité (meurtres, suicides…) .Dès le début les jeux sont faits et le héros n’a plus qu’à assumer son choix. La question posée porte sur la culpabilité individuelle et collective qui donne lieu à diverses formes de procès et de jugements. Toutefois Sartre est d’avis qu’une justice même si réalisée par des assassins, importe peu du moment qu’elle atteint son but et libère le peuple du despotisme dont il est victime et auquel il est soumis. Voilà pourquoi Sartre accepte le sacrifice de vies innocentes si c’est pour le bien suprême, celui de l’humanité entière. Ainsi malgré le clame de François d’être

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