Competence relationnelles
Nous passons un temps fou à analyser les faits et gestes et aussi les paroles des personnes qui nous entourent, à lire leurs motivations et opinions dans leurs pensées. Non seulement nous sommes souvent à côté de la plaque, mais en plus, ce genre d'exercice a des tas d'effets pervers. Comment s'en débarrasser?
L'interprétation Nos proches, nos collègues, nos connaissances, l'épicier du coin, le recruteur, le mec/la nana assis(e) à la table d'à côté, le réparateur de la machine à laver, que pensent-ils de nous? Pourquoi agissent-ils comme ils le font (surtout vis à vis de nous)?
Voilà des questions qui reviennent souvent à nos esprits tous préoccupés de nous-mêmes et convaincus qu'ils vont parvenir à y répondre, grâce à un savant mélange de psychologie de comptoir et de généralisation abusive déguisée en expérience. Nous voilà à décortiquer leurs faits et gestes, à les analyser, à les retourner dans tous les sens pour essayer d'en extraire une signification, une explication logique, rationnelle.
L'anticipation de réaction C'est l'anticipation de la réaction probable d'autrui face à nos gestes ou paroles. Ceux qui y ont recours la justifient souvent par l'expérience.
Cela peut aller de "pas la peine d'aller demander son téléphone à cette fille, elle va m'envoyer bouler" à "inutile que je parle à mon conjoint de tel ou tel sujet, il se fache à chaque fois".
Voyants pas très lucides Allons-y sans détours:
D'une part, nous avons une fâcheuse tendance à nous imaginer que le comportement des autres a quelque chose à voir avec nous bien plus souvent que dans la réalité.
D'autre part, les conclusions auxquelles nous parvenons n'ont rien de logique ou de rationnel, elles dépendent de nos propres filtres de pensée (convictions, opinions, goûts, valeurs, éducation etc).
Et comme aucun d'entre nous n'est la progéniture directe de Gourou Maj le