La Seconde Guerre mondiale de 1939 à 1945 a marqué l'histoire de la France notamment grâce à la mémoire du génocide que l'on en a gardé. L'extermination des Juifs, des tziganes et des homosexuels a causé un certain traumatisme dans nos mémoires même si celles-ci sont sélectives et changeantes. Après la fin de la guerre en 1945 et, par conséquent, la libération, de nombreuses visions différentes de la société pendant la guerre se sont confrontées. Pourquoi la mémoire du génocide a-t-elle eu une importance différente dans la société française de la libération à aujourd'hui ? Nous verrons l'importance du génocide lorsque la mémoire était encore à vif et son importance dans la mémoire officielle dans les années de 1945 à la fin des années 1960 puis, dans les années 1970 notamment avec le devoir et la multiplication des mémoires. Participer à un tel génocide ne rendrait fier aucun Français. La mise en place du résistantialisme a donc grandement été aidée par la mémoire des tueries des Juifs, des tziganes et des homosexuels. En punissant les collaborateurs et les collaboratrices, comme les miliciens, lors de l'épuration sauvage par exemple, une certaine importance négative est donnée aux meurtres commis durant la Seconde Guerre mondiale. En punissant les collaborateurs et les collaboratrices, comme les miliciens, lors de l'épuration sauvage par exemple, une certaine importance négative est donnée aux meurtres commis durant la Seconde Guerre mondiale. Viennent alors les procès des collaborateurs hauts placés et politiques tel que Laval, qui fut exécuté pour avoir aidé au génocide et le maréchal Pétain qui, quant à lui, a été gracié par Charles de Gaulle. Cependant, cette épuration sera réduite pour les collaborateurs économiques qui se devaient de reconstruire la France. Ainsi, l'horreur du génocide a engendré une vague de violence en France.
Cependant, les principales victimes du génocide ont préféré garder le silence, et même si certains ont témoigné, leurs voix