Comportement d'aide et altruisme
1. Comportement d’aide altruiste (désintéressé),
2. Comportement d’aide instrumental (égoïste). Ce dernier peut être engendré lorsque l’esquive semble impossible (Batson, 1991), lorsque survient le désir égoïste de supprimer la gêne que la vue de la souffrance suscite ou pour l’effet positif de l’approbation sociale (Decety, 2010).
En ce qui concerne le premier type de comportement, il est important de souligner que l’altruisme, selon les contextes théoriques dans lesquels il est utilisé par les différentes disciplines de sciences sociales et du vivant, est un élément pivot mais également une notion extrêmement complexe et difficile à saisir.
L’altruisme peut être compris au sens biologique, définit en terme de valeur de survie et de reproduction ; au sens comportemental, qui comprend les actions couteuses pour l’argent et avantageuse pour autrui permettant de définir l’Homme, à la fois, comme le plus social mais également comme la plus opportuniste des espèces animales ; ou au sens psychologique, qui se réfère aux causes plutôt qu’aux effets des actions d’aide. La question pour ce dernier trait de l’altruisme est de savoir si les humains sont capables d’agir en fonction de motifs exclusivement dirigés vers le bien être d’autrui (Clavien, 2010). C’est cette notion de l’altruisme que nous retiendrons dans notre présente étude.
De nombreuses études ont montré les origines du comportement altruiste. D’après les explications psycho-sociales, et parmi elles, selon les perspectives de l’apprentissage, nous apprenons à aider les autres en recevant des renforcements pour nos comportements prosociaux et en observant les autres (Mills et Grusec, 1989 ; Bryan et Test, 1967 ; Rushton et Campbell, 1977