Composantes et typologie du risque opérationnel
Selon la définition communément admise par « Bâle II », le risque opérationnel se décompose en quatre sous ensembles. * Le risque lié au système d'information : Ce risque se traduit par une défaillance matérielle au niveau des moyens (installations immobilières, matériels, systèmes informatiques ou dispositifs techniques ...) nécessaires à l'accomplissement des transactions habituelles et à l'exercice de l'activité, pannes informatiques résultant d'une défaillance technique ou d'un acte de malveillance … * Le risque lié aux processus : Ce risque est du au non respect des procédures ; aux erreurs provenant de l'enregistrement des opérations, la saisie, les rapprochements et les confirmations tels que : un double encaissement de chèque, le versement du montant d'un crédit avant la prise effective de la garantie prévue, le dépassement des limites et autorisations pour la réalisation d'une opération, etc... * Le risque lié aux personnes : Ce risque est du au facteur humain, il dépend de la qualité du personnel, il provient de l’incompétence, manque de formation, vigilance, disponibilité… * Le risque lié aux événements extérieurs : Ce risque peut être à l' origine de risque politique, catastrophe naturelle, environnement réglementaire. * Le risque juridique : Le risque opérationnel inclus le risque juridique qui se définit comme suit : Risque de perte résultant de l'application imprévisible d'une loi ou d'une réglementation, voire de l'impossibilité d'exécuter un contrat. Il réside dans la possibilité que des procès, des jugements défavorable ou l'impossibilité d'un droit perturbe ou compromettre les opérations ou la situation d'un établissement.
1.4 Typologie proposée par le Comité pour le risque opérationnel
Le comité de Bâle II adopte une classification assez précise des différents types de risque opérationnel et des lignes d'activités qui peuvent le générer. Ces événements constituent la catégorisation