Problème :
La critique littéraire pose le problème de l’objectivité, mais aussi de la subjectivité de la littérature, voire du caractère arbitraire de son interprétation ;
C’est parce qu’un texte littéraire nécessité une herméneutique que la critique est nécessaire.
Pistes à suivre : q Un exemple pertinent pourrait être Sigmund Freud, Souvenir d'enfance de Léonard de Vinci, trad. M. Bonaparte, Gallimard, Paris, 1983. q À propos de l'interprétation de la Bible, on pourra se reporter à Paul Ricoeur, Michel Henry, Jean-Luc Marion, Jean-Louis Chrétien, Phénoménologie et Théologie, Critérion, Paris, 1992. On consultera également, de Paul Ricœur, La Métaphore vive, Seuil, Paris, 1975. q Il serait utile de se référer à Hans-Georg Gadamer, Vérité et méthode. Les grandes lignes d'une herméneutique philosophique, éd. et trad. P. Fruchon, J. Grondin et G. Merlio, Seuil, Paris, 1976 et 1996.
On trouvera une analyse de l'interprétation dans le droit dans Ronald
CRITIQUE (n. f. et adj.) ÉTYM.: grec krinein, "discerner, trier". SENS ORDINAIRES: 1. Dénonciation vigoureuse, remise en question. 2. Compte rendu et appréciation argumentés d'une oeuvre, d'un spectacle (ex. "critique de cinéma"). PHILOSOPHIE: 1. Analyse des fondements. 2. Chez Kant: assignation à la raison de ses pouvoirs et de ses limites. La critique renvoie à une activité spécifique de la raison*: opérer des partages, des discernements, et porter des jugements. La critique, c'est la raison dans sa dimension juridique: elle apparaît comme censeur et juge, séparant le bon grain de l'ivraie, distinguant le vrai du faux, le bon du mauvais. C'est au XVIII^e siècle surtout (philosophie des Lumières*) que s'est développée l'idée d'une soumission nécessaire de tous les objets aux normes d'une rationalité une et universelle: il convenait alors de dénoncer au tribunal de la raison tout ce qui, dans la religion, les moeurs, la politique, prétendait faussement à la légitimité et ne relevait en fait que de l'arbitraire