Composition histoire 1945
Histoire de l'Allemagne depuis 1945
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Après la Seconde Guerre mondiale, l’Allemagne fut occupée par les quatre puissances victorieuses, puis partagée en deux États, d’une part la République fédérale d’Allemagne, (RFA), liée au bloc occidental, d’autre part la République démocratique allemande, (RDA), sous influence soviétique et intégrée au bloc de l'Est. Ce n’est qu’en 1990 que l’Allemagne fut réunifiée.
L’Allemagne occupée 1945–1949Modifier
Article détaillé : Occupation de l'Allemagne après la Seconde Guerre mondiale.
Bilan humain et matériel
Cologne en 1945
Le 8 mai 1945, l’armée allemande (Wehrmacht) capitule, ce qui est perçu par les alliés, après la dictature nationale-socialiste et la Seconde Guerre mondiale, comme une libération et une victoire de la démocratie, tandis que la population allemande réagit de manière très variable, mais la majorité des Allemands y voit cependant une défaite[1]. On a souvent parlé de Stunde Null (littéralement « Heure zéro », voir par exemple Allemagne année zéro) pour évoquer soit la catastrophe absolue, soit le nouveau départ, une notion aujourd’hui remise en cause par les historiens qui repèrent un certain nombre de continuités après 1945[2]. Ainsi selon Heinrich August Winkler, il n'y a pas d’année zéro pour l'Allemagne de 1945[3]
À la fin de la guerre, l’Allemagne est un pays affaibli. Les bombardements et les incendies ont détruit les grandes villes et plusieurs régions industrielles comme la Ruhr (Ruhrgebiet). Le 30 mai 1942, les Alliés effectuent leur premier raid sur la ville de Cologne. Des raids destructeurs, dont le but est de briser le moral et le potentiel industriel de l’ennemi par des bombardements stratégiques massifs, et qui laissent Cologne dans un état de ruine totale. Seule la cathédrale reste debout. À l’arrivée des troupes américaines à Cologne, la ville ne compte plus que 40 000 « habitants », contre 750 000 en 1939.