Introduction. L'écriture d'invention est le troisième exercice proposé aux candidats pour l'EAF. Et la première chose qu'il faut faire est de ne pas se méprendre sur le libellé de la question : inventer ne veut pas dire imaginer. Aussi, l'écriture d'invention est un exercice rhétorique, qui demande de mettre en forme des idées, afin de montrer ses capacités de comprendre un texte, d'en saisir les enjeux, et de percevoir les caractéristiques spécifiques de son écriture. Toute écriture d'invention se fonde donc sur une lecture fine du corpus de textes proposé. Une fois leurs problématiques déterminées, le candidat doit alors pouvoir les prolonger, s'en démarquer, les reproduire ou les critiquer. En ce sens, cet exercice fait appel aux mêmes qualités que celui du commentaire composé, mais un commentaire composé implicite, masqué, où l'on montre nos connaissances à travers des procédés d'écriture et des variations stylistiques qui doivent toujours avoir une valeur démonstrative et explicative. Ce faisant, l'écriture d'invention peut prendre des formes variées : elle peut s'exercer dans un cadre argumentatif (il sera demandé de rédiger un article de journal, une lettre, un monologue ou un dialogue, une fable ou un apologue...) ou dans un cadre narratif ( il sera du coup demandé de réécrire le texte, de le transposer, de l'amplifier...)

I. Grille de notation de l'écriture d'invention.

DOMAINE COMPETENCES CRITERE DE REUSSITE
Expression
• Savoir assurer la lisibilité de son texte.

• Savoir rédiger.

• Savoir faire un usage littéraire de la langue.  Présentation claire, ponctuation, majuscules, paragraphes...

 Cohérence du texte et correction de la langue.

 Aisance de la langue, qualités d'écriture, plaisir de la lecture.

Analyse et réflexion.

• Savoir analyser les attentes du sujet et s'y conforter.

•Savoir exploiter les textes du corpus et les données du sujet.
 Respect des contraintes, qu'elles