Comprendre l’écologie

Les écosystèmes

Définitions de l’écosystème

Sur la Terre depuis 3,5 milliards d’années, les êtres vivants se sont développés et complexifiés. Des espèce s’agancent les unes par rapport aux autres en instaurant entre elles des relations étroites en intégrant les relations physiques et chimiques prévalents dans leur milieux de vie. Cet assemblage particulier d’êtres vivants est à l’origine de l’édifications d’entités appelées écosystèmes et perçues comme étant la plus grande unité de classification écologique du monde vivant. Les définitions de l’écosystème sont multiples. Il s’agirait d’un fragment de la biosphère, la partie vivante de la Terre, considérée comme une entité autonome. Cette portion de biosphère de nature terrestre, marine, lacustre renferme des organismes vivants et des substances inertes qui intéragissent dans l’échange de matériaux et d’énergie. L’écosystème est une entité localisable présentant une limite et analysable en terme de fonctionnement. A l’échelle de l’écosystème les conditions abiotiques, qui sont des paramètres d’ordre physiques et chimiques (température, pluies, ensoleillement, pH, concentrations en ions calciums) sont dits homogènes. L’écosystème est le plus petit morceau de nature isolable dont les constituants vivants et non-vivants autorisent une autonomie de fonctionnement. Différentes échelles d’écosystèmes La précision des outils de repérage des écosystèmes contribue à l’obtention de résultats forts différents quant aux surfaces ou volumes en cause. A partir de la vision d’un satellite, seuls les grands écosystèmes sont détectables. Ils sont alors appelé biomes (forêt tempérée, forêt tropicale, océan et mer, désert, forêt résineuse). Ces grands écosystèmes sont sous la dépendance de facteurs abiotiques globaux tels que la température et la pluviométrie, l’intensité du rayonnement solaire, la géologie et le relief. Beaucoup de ces immenses écosystèmes ont été et sont toujours