Comptabilité
Question 1 : La réponse se trouve à partir de la page 95 de l’ouvrage. On donnera jusqu’à 1 point par idée reprise avec des exemples: Selon D. Méda, le PIB est un indicateur superficiel car : - Il présente comme un enrichissement certaines opérations qui sont en fait nuisibles (accidents automobiles= dépenses de réparations, destruction de forêt= dépenses de replantation, pollution=dépenses de dépollution…). - La comptabilité du PIB n’est pas patrimoniale (pas d’inventaire du patrimoine naturel et écologique). On considère comme gratuites les ressources sur lesquelles on vit et qui ne sont pas rares. - La comptabilité nationale n’est pas une comptabilité sociale : On ne regarde pas si l’état de santé ou l’éducation s’améliore ou non (pas de comptabilisation du capital humain). - Aujourd’hui on voit que notre richesse est aussi dans la préservation de notre environnement et le bien être ou le bonheur des individus, ce que ne mesure pas le PIB. Question 2 : Taux d’épargne = Epargne/RDB (0,5 point) Incidence sur la consommation des ménages = baisse de la propension à consommer des ménages qui est égale à 1 – tx d’épargne (0,5 point). Comme la DC des ménages est un des principaux moteurs de la croissance (environ 50% du PIB en valeur), si la propension à consommer des ménages baisse, la croissance baisse, à moins que le revenu des ménages augmente fortement sur la même période, ce qui n’est bien évidemment pas le cas sur la période considérée ici (1 point).
Question 3 (2 points) : Patrimoine La crise financière a de multiples incidences sur le patrimoine des ménages (1 point si au moins 2 des 4 incidences ci-dessous) : a) Les acquisitions d’actifs financiers risqués (type action) baissent et les cessions de ces mêmes types d’actifs augmentent flux net ↓. Au niveau des actions s’enregistrent des effets de dévalorisations très fort : en période de crises, les ventes massives d’action font baisser le cours des