compte de la bécasse la peur
Première partie : Les personnages Léon Dupuis (premier amant ) a été élevé par des femmes (mère veuve, tantes, etc..) Il a fait des études littéraires, puis un peu de droit, entre-temps un peu de musique. Il est faible, mou, paresseux et se croit rêveur. Il vit dans l’attente d’un séjour de deux ans à Paris, qu’il considère à l’avance comme le seul temps délicieux de sa vie.
Il est destiné aux « grisettes de la rive gauche », aux amours facilement rompues et peu coûteuses, et ensuite au mariage avec une demi-paysanne ayant du bien.
Il ne racontera jamais sa belle aventure de jeunesse, ayant peu de vanité, aimant à oublier cette histoire comme une affaire où il y eut des tracas et finissant par l’oublier en effet. Rodolphe Boulanger (second amant) est le même homme, mais vigoureux, ce qui ne veut pas dire audacieux.
C’est un paysan qui a été élevé sur sa terre de la Huchette. Il est avare et prudent, comme tous les paysans. Il a un peu de vanité, l’amour-propre du bel homme haut et fort. Il aime porter des bagues, des chaînes de montre chic.
Il fait des allusions assez fréquentes à son aventure, parce qu’elle flatte sa vanité.
Le père Rouault (le père d’Emma Bovary). Du paysan, fils de paysans. C’est le paysan riche, avare plus capable de réussir par bonnes affaires que par vigilance.
Il a deux fils paresseux, ce serait Rodolphe Lucien. Il en a aussi deux actifs, Lheureux et le notaire Guillaumin.
Le père Rouault, même avec ces defaults, est le personnage sensé, honnête, droit et bon de toute cette histoire. L’abbé Bournisien : Borné, vulgaire, dévoué, sans intelligence, carré et lourd ; on sent qu’il est un fils de paysan entré dans les ordres sans savoir même ce que c’est qu’une pensée, et qui fait son métier depuis trente ans, fidèlement, consciencieusement, laborieusement, comme un métier manuel.
Homaise est le pharmacien, est un prodige de vérité. Il représente la bêtise du petit bourgeois français.
M.