Compte rendu de: condamnés à danser
Angela Neustatter, journaliste britannique depuis trois décennies, spécialisée sur les articles sur la santé mental des enfants et adolescents, nous parle, dans cet article «Condamnés à danser», paru dans Sélection en mai 2010, d'un projet d'une nouvelle méthode qui peut aider des jeunes à sortir de la délinquance en Angleterre. Pour commencer l'auteur raconte l'histoire de Danny Marshal, jeune homme de 17 ans, qui actuellement dirige un groupe de stagiaires préparant un spectacle dans la grande salle de L'école de danse de Bradford, bien que deux ans auparavant, il s'était mis à sécher l'école, à se bagarrer; c'était un délinquant. Danny avait été incarcéré mais cette fois la peine du juge serait de danser, au lieu de se retrouver sous les verrous. La proposition du programme a été faite à la Cour par Paul O'Hara, éducateur de la Brigade de suivi des jeunes et chargé de son dossier, et l'idée d'utiliser cet art comme réinsertion revient à Andrew Coggins, actuel producteur éxecutif de l'Association Britannique Dance United. Dans l'exigeante rigueur de la danse, il faut être ponctuel le matin, s'engager à fond et témoigner du respect à tous les participants. Lucy Nicholson, jeune danseuse qui a enseigné à l'école et y est maintenant conseillère, a été cité dans l'article: «Notre première tâche consiste à modifier leur hygiène de vie». Elle décrie comment les jeunes impliqués arrivent en maugréant: ils mangent des cochonneries, fument, vivent la nuit et se lèvent l'après-midi, comme ça ils n'ont aucune énergie. Ces jeunes doivent apprendre le fonctionnement du corps, de la nutrition, de la cuisine, de la chorégraphie aussi et l'histoire de la danse, la lecture, l'écriture et le calcul. Les stagiaires doivent rendre compte par écrit des spectacles auxquels ils assistent. Ceux qui abandonnent devraient retourner au tribunal où ils auront une nouvelle sentence. Mais pour ceux qui reste, à force de s'entraîner dur et à