Compte rendu du dernier jour d'un condamné
Bonus
Par Alexandre Gefen
Petits Classiques Larousse
-1- Le Dernier Jour d’un condamné de Hugo
Objet d’étude : écrire et publier contre l’injustice.
- Victor Hugo : préface du Dernier jour d’un condamné (début). - Jules Simon, La Peine de mort (1869) (préface). - Émile Zola, J’accuse (1898) (conclusion). - Donatien Alphonse Sade (Marquis de), La philosophie dans le boudoir (1795).
- Commentaire (préface du Dernier jour d’un condamné) :
a) Questions (4 points) : - Dans quelle situation se trouve Hugo lorsqu’il entame son discours ? Dans une position globalement défensive : Hugo se doit de justifier à la fois les circonstances de publication de son roman, sa singularité face aux accusations de plagiat et l’originalité de son récit. Cet ethos évoluera lorsque Hugo abordera le problème de fond constitué par la peine de mort et sa position sera à la fois plus forte et plus personnelle. - Avec quel ton s’adresse-t-il à ses lecteurs ? Hugo n’emploie pas un ton univoque mais utilise, au contraire, différents registres et tonalités : la bienveillance, l’ironie, la colère se superposent d’une manière fort originale. - Quels arguments Hugo propose-t-il pour justifier l’écriture de son roman ? L’argument central est double : c’est la conjonction d’une nécessité historique concrète, d’une occasion, et d’une préoccupation personnelle profonde de l’auteur, selon un schéma de coïncidence de l’histoire et du moi propre au romantisme.
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-2- Le Dernier Jour d’un condamné de Hugo
b) Commentaire composé (16 points) : Plan suggéré : I) Les temporalités croisées d’un livre et de la grande histoire : Victor Hugo combine l’habile justification d’un projet et la nécessité historique de son discours. II) La dramatisation d’un débat théorique : des récits réalistes de l’horreur s’associent à un engagement personnel du narrateur comme témoin. III) Une rhétorique comminatoire : par des formes variées