Compte rendu Sur "La Nuit" d'Elie Wiesel
Lorsqu’ils arrivent à Buchenwald, la situation du père d’Eliezer continue à se détériorer. Il devient de plus en plus incapable et ne peut pas bouger. Même sa ration, et du café, il faudrait qu’Eliezer, son fils les lui apporte, contre le gré des autres prisonniers qui lui conseillaient de ne plus perdre cette ration pour quelqu’un qui va bientôt mourir. Le père d’Eliezer est très malade de la dysenterie, et ne peut plus être traité par aucun médecin qui, l’un se dit « Ce n’est pas mon affaire »2 et l’autre qui dit que ces malades étaient des « paresseux… et ne voulaient seulement au lit… »(E 190). Eliezer essaye de lui donner de l’espoir tout en étant dans son esprit du côté de ceux qui veulent se libérer de son père. Après plusieurs jours au lit de malade, dans l’agonie avec sa dysenterie, et son fils Elie lui même fatigué, qui s’en dort dans son désespoir, il se réveille le lendemain matin, et découvre que le lit de son père est vide. Son père est parti, Eliezer est plus soulagé que d’être triste. Eliezer se sent plus coupable qu'il n'a pas de larmes à verser. Il ne sait pas quoi ressentir :
«Mais je n'avais plus de larmes. Et, au fond de moi-même si j’avais fouillé les profondeurs de ma conscience débile, j’aurai peut être trouvé quelque chose comme : enfin libre!...»