Tamango

Tamango : nouvelle écrite par Prosper Mérimée en 1829.

Prosper Mérimée : auteur français du XIX siècle. Il fréquente très jeune les milieux artistiques. Ses nouvelles lui assurent son succès : « La Vénus D’Ille », « Mateo Falcone ». Il est marqué par le mouvement romantique, mais le critique sévèrement. Il est aussi passionné par l’histoire et l’archéologie.

Résumé :

Tamango, ancien guerrier africain, livre des gens de son peuple au Capitaine Ledoux, marin et soldat à la bataille de Trafalgar, contre de l’alcool et des armes. Un jour, sous l’effet de la colère et de l’ivresse, il offre sa femme Ayché au Capitaine. Après s’être rendu compte de sa bêtise, fou de douleur, Tamango rattrape le bateau grâce à un canot. Au lieu de lui rendre sa femme, Ledoux le réduit à l’esclavage. Au fil de la traversée, les esclaves dirigés par Tamango élaborent un plan de rébellion, aidés par Ayché, qui leur fournit des limes. Ils parviennent à tuer tous les blancs dont le capitaine. Ils ne sont pas pour autant libres. En effet, en manœuvrant, Tamango fit tomber les deux mâts du bateau négrier. Ayché et la plupart des noirs moururent par faute de manque de provisions. Le pauvre Tamango fut sauvé et ramené en Jamaïque où il mourut d’une inflammation du foie, causée par un excès d’alcool.

Cadre spatio-temporel :

Le récit se déroule peu après l’abolition de la traite des noirs (1815), et peu après la bataille de Trafalgar (1805). On peut donc approximativement dater le récit à 1825.
Citation du texte :
« Au combat de Trafalgar, il eut la main gauche fracassée par un éclat de bois. »
« Quand la traite de noirs fut défendue, et que, pour s’y livrer, il fallut non seulement tromper la vigilance des douaniers français, ce qui n’était pas très difficile, mais encore, et c’était le plus hasardeux, échapper aux croiseurs anglais, le capitaine Ledoux devient un homme précieux pour les trafiquants de bois d’ébène. »
Peu d’indices permettant de savoir la durée des