Compte rendu d'éco
Actuellement, on peut considérer que la recherche en France est sur le déclin.
Troisième pays scientifique en 1970, cinquième en 1985, encore septième en 1995, la France n’est plus désormais qu’à la quatorzième place mondiale en termes d’effort financier consacré à la recherche. Un retard français en matière d'investissement dans la recherche qui ne fait que s’accroître. Les causes et lacunes de la recherche Française sont à la fois économiques, organisationnelles et « idéologiques », en ce qu’elles relèvent d’un certain état d’esprit. Les indices de ce déclin sont les résultats en fin de chaînes, à savoir le faible impact international des publications des chercheurs, le nombre insuffisant de brevets, la désaffection des étudiants vis-à-vis des filières scientifiques
Économiques, car le financement est n’est pas forcément orienté sur les besoins et que bien souvent, les recherches fondamentales sont délaissée pour des motifs de « rentabilité »
Organisationnelles puisque l’on s’interroge sur le recrutement de chercheurs pour la vie (la « fonctionnarisation »), que l’on observe le manque d’autonomie des institutions et leur fractionnement, ce qui renforce le cloisonnement des disciplines.
De plus, son rapport à l’éducation se dégrade de plus en plus, le système de recherche français est séparé de l’enseignement. En effet, une part des investissements sont donné à des organismes séparés de l’enseignement, contraire au modèle américain. On observe aussi des filières, créée pour devenir des avantages, se retourner contre le développement de la recherche : Les classes préparatoire. Les classes préparatoires sont un point fort du système d’éducation en France, mais un point faible au niveau de la recherche puisqu’elles veulent posséder le monopole des formations d’Excellence mais que ces dîtes formations ne sont pas impliquées dans la recherche, au détriment de l’enseignement supérieur qui est directement lié a