C. LONDRES // 1°3Compte rendu de lecture sur « Les Fleurs du Mal »1) Dans son texte liminaire, « Au lecteur », Baudelaire essaye d'établir avec son lecteur une relation de confiance et une complicité presque fraternelle (vers 40: « mon semblable, mon frère ») par un mal-être partagé, une hypocrisie (« hypocrite lecteur ») dont il est parfaitement familier, pour l’inviter dans une expérience, un voyage métaphorique à travers les différentes sections du recueil qui permettra de transcender ce Mal …afficher plus de contenu…

Spleen »), ou encore « LVIII. La cloche fêlée », « Brumes et pluies », « LV. Mœsta et errabunda », « L’irremédiable », « De profundis clamavi », où le triomphe de l’ennui est incontestable. Ceux qui le combattent sont les poèmes sur les thèmes (présents notamment dans les sections Fleurs du mal, Le vin, et La Révolte) de l’addiction – l’alcool et les drogues – ou sur les plaisirs charnels, la femme, choses qui lui permettent d’échapper momentanément à l’angoisse que lui apporte sa simple existence. On pourrait citer par exemple « L’invitation au voyage », « Parfum exotique », « La chevelure », « Les paradis artificiels …afficher plus de contenu…

L’une, la sensualité et l'exotisme, la femme fatale ; l’autre, l'amour spirituel, la muse, et ainsi de suite. De manière générale, la femme incarnait pour lui à la fois l'idéal : le sensuel, la douceur et le spirituel ; et le spleen : la souffrance, le Vampire et le Démon, qui est selon lui « la forme la plus séduisante de la femme » (« La Destruction », v.6). Elle est donc située donc entre le bien et le mal.Dans l’œuvre, Baudelaire parle très ouvertement