Compte-rendu critique sur le capitalisme et pysy gomez et han
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Compte rendu critique sur Pierre-Yves Gomez et Byung-Chul HanLe capitalisme&PsychopolitiqueTravail présenté à Sébastien BurdalskiTravail réalisé dans le cadre du cours :MOS5130 - Management comparéParFrancis NoelDépartement de management14 Septembre 2022Ce compte-rendu critique aura pour but de ressortir les éléments les plus pertinents de l’analyse du capitalisme selon deux auteurs, soit Pierre-Yves Gomez et Byung-Chul Han. Plus précisément, il sera abordé l’évolution du système capitaliste …afficher plus de contenu…
D’abord, l’auteur Pierre-Yves Gomez aborde le fait que le système capitaliste est un système qui est de nature sans limite. La recherche constante du profit amène les membres de la société à accumuler des richesses, et ce de façon inéquitable. «Car l’autonomie de l’initiative économique individuelle manifestée par la recherche du profit, qui est au cœur du capitalisme, rend inéluctable le transfert des ressources, leur accumulation par les uns et donc l’inégalité dans la répartition des propriété privées.» (Gomez : 2022, 3) Le capitalisme serait un système en constante expansion caractérisé par une sélection du meilleur ou du pire système, dépendamment du point de vue. L’évolution du système capitaliste est similaire à travers le globe, mais certaines divergences existent. Gomez cite la théorie des cinq modèles de capitalismes de l’économiste français Bruno Amable : «(...) libéral, continental européen, modèle social-démocrate, …afficher plus de contenu…
L’auteur dénonce aussi la dictature du capital, suivant certaines idées de Karl Marx, notamment concernant la contradiction entre l’évolution des forces de production et les rapports de force dominants. Par contre, contrairement à Marx, Han ne croit pas que cette contradiction puisse être surmontée par une révolution communiste. Selon l’auteur, cette contradiction serait plutôt insurmontable puisqu’elle représente le néolibéralisme d’aujourd’hui: «Ce n’est pas la révolution communiste qui supprime la classe des travailleurs exploités, c’est le néolibéralisme. (...) La lutte des classes se transforme en lutte intérieure avec soi-même.» (Han : 2016, 14)Pour ce qui est de l’aspect critique de ces textes, Pierre-Yves Gomez emploie