Concepts fondamentaux de la psychanalyse
La psychanalyse est l’analyse des facettes de la personnalité.
Il y a une dimension psychologique dans le soin.
L’attitude clinique (racine grecque qui signifie « au chevet du patient ») est une attitude d’écoute. Il ne peut pas y avoir de soin sans attitude clinique.
La psychanalyse est une attitude de soin/clinique face à des souffrants. La psychanalyse est donc une clinique de la souffrance psychique et une théorie des causes de la souffrance psychique.
La gériatrie, la pédiatrie et la psychiatrie sont des services où la psychologie est très importante.
Freud (1856-1939)
Médecin neurologue avant d’être l’inventeur de la psychanalyse.
Il voulait expliquer les maladies mentales (ou troubles mentaux) par la neuro-anatomie.
Il commence alors ses travaux sur l’hystérie avec pour symptômes le corps qui se crispe et des pertes de conscience.
Lors d’un stage à Paris dans le service de Charcot, il remarque que ce dernier traitait l’hystérie par l’hypnose. Les patients sous hypnose évoquaient des évènements traumatisants passés, subis. Il découvre alors que ces derniers traités sous hypnose allaient mieux après.
Freud comprenait alors qu’il y avait un autre niveau de conscience puisque lui-même, lors de ses prises de cocaïne avait accès à ce qu’il appelle la conscience subliminale.
Il y a donc une déconnexion de l’approche neurologique pour l’approche psychanalytique de l’inconscient.
Notion de l’inconscient.
Pierre Janet (figure majeure de la psychologie clinique française au XIXème siècle) a été un précurseur de la notion d’inconscient.
Jusqu’à ce que Freud arrive mi XIXème siècle, la maladie mentale était vue de 2 manières différentes : * La folie (cause qui produit les symptômes) correspond à une souffrance psychique. * La folie d’origine divine (cause magico-religieuse) correspond au fait que si les gens sont fous, c’est qu’ils ont pêchés.
Les 2 approches sont non-satisfaisantes car dans tous les