Concile de clermont
Urbain II est d’abord chanoine à Reims puis il se fait moine de Cluny où il devint prieur.
Il succéda à Grégoire VII et Victor III. Il lui Incomba donc de poursuivre le mouvement réformateur initié par ses présélecteur, notamment Grégoire VII.
Le concile de Clermont avait pour but initiale de régler certain problème de discipline ecclésiastique à la suie du concile de Plaisance qui avait déjà avancé le sujet.
Le fléau de l’époque en la matière était la simonie. C’était le fait de vendre ou de pouvoir donner une charge ecclésiastique par des laïcs.
Ce concile intervient dans un contexte difficile de ce point de vue là. Le pape organise une voyage en France pour essayer de résoudre le problème matrimonial concernant Philippe Ier de France, celui-ci ayant répudié sa première femme et ayant épousé une deuxième après lui avoir imposé une séparation. La plupart des évêques, ne voulant pas froisser le roi, avait fermé les yeux. Mais d’autre s’y sont opposés et ont excommunié le roi.
Le pape convoque donc un nombre considérable d’ecclésiastiques et de laïcs pour régler ce problème. Durant le concile, des canons adoptés concerneront directement la lutte contre la simonie et l’affirmation de l’investiture du pape :
-Nul ne doit acheter une place ecclésiastique.
- Un autel (=une église ou une dîme de l’église) revient à l’évêque à la mort du bénéficiaire.
- On ne doit exiger aucune rétribution pour la sépulture, l’extrême onction et la confirmation.
- Les rois et les princes ne donnent aucune investiture
- Aucun évêque ou prêtre ne doit jurer au roi ou à tout autre laïc le ligium fidelatis (serment de fidélité très strict).
C'est à la fin de ce concile qu'Urbain II lance l'idée d'une expédition militaire en Terre sainte pour « libérer » le tombeau du Christ à Jérusalem et aider les chrétiens d’orient alors en difficulté face au turc et défait à Manzikert. Cette raison poussant à la croisade