En quoi Voltaire démontre-t-il les failles de la justice de son temps et parvient-il à persuader ses lecteurs de l’innocence de Jean Calas ?
Dans un premier temps, son discours décrit un « vieillard », « faible », tenant à peine sur ses jambes, il utilise des adjectifs forts, afin de déjouer les accusations du tribunal, d’autre part il parvient à attendrir en parlant du lien charnel entre une mère et son enfant « une mère tendre aurait-elle mis les mains sur son fils ? ». Voltaire démonte pièce par pièce chaque accusation portée par les juges pour accuser Calas. Voltaire décrit une justice qui ne rend pas justice, mais qui est influencée par la société, la politique, la religion et les grandes instances qui nous gouvernent. En écrivant ce traité sur la tolérance, il parvient à démontrer par des faits irréfutables, l’innocence du père Calas et à réhabiliter la mémoire de la victime.
Comme Victor Hugo s’est battu à l’Assemblée nationale pour défendre ses idées, allant à l’encontre de la peine de mort alors qu’à cette époque personne ne songeait s’y confronter. Ce texte n’est pas sans rappeler celui de Victor Hugo ; Claude Gueux. Claude Gueux a écopé de cinq ans de prison pour ne pas voir sa femme grelotter de froid, son enfant mourir de faim. Souffrir les humiliations imposées par un garde-chiourme sans scrupule. Puis, se révolter contre les vexations et le mépris… . Ce récit court, percutant, a pour origine un fait divers réel que Victor Hugo transforme en plaidoyer universel. Dans cet ouvrage on trouve matière à réflexion sur la peine de mort, bien sûr, mais aussi sur les thèmes de la responsabilité, de la dignité, du châtiment et de