Conclusion commentaire
1. Reprise de la démonstration du devoir
Il faut dans cette partie montrer qu’un travail réel a été fait depuis l’introduction et que l’on peut s’appuyer sur ce travail pour conclure sur des vérités démontrées. On reprendra pour cela le plan du devoir.
Exemple pour le texte d’étude :
Ce poème en prose met son originalité poétique au service de l’apologue : la description de l’enfant miséreux devient belle et touche le lecteur. On pense au titre «Les Fleurs du Mal » que Baudelaire choisit pour son plus célèbre recueil : la poésie du « joujou du pauvre » illustre ce titre symbolique en transformant en fleur l’apparente laideur liée à la pauvreté. L’apologue prend encore son pouvoir de conviction dans un récit habilement mené : l’entrée en matière qui précède l’apologue proprement dit, la découverte progressive des enfants, le dénouement inattendu et saisissant, tout vise à préparer le lecteur à accueillir la leçon d’humanité. Cette dernière repose enfin sur le jeu entre différences apparentes et fraternité en profondeur entre les deux enfants : tout se passe comme si la poésie levait le voile mensonger des apparences pour révéler à tous ce que seul un regard exercé aux sens cachés voit d’emblée.
2. Mise en perspective
Un peu à la manière de la première partie de l’introduction, cette étape doit mettre en évidence le caractère représentatif du texte étudié. Là encore, le secours de l’objet d’étude peut être précieux.
Exemple pour le texte d’étude :
Baudelaire illustre ici parfaitement les atouts de l’apologue par rapport aux autres genres argumentatifs. Plaisant par sa forme, accessible au plus grand nombre par sa simplicité, il touche souvent le cœur et persuade de façon plus éloquente que bien des discours rationnels et logiques. Pas étonnant que des fables de La Fontaine aux poèmes de Baudelaire en passant par le conte philosophique de Voltaire, notre littérature ait fait une large place à ce genre sous toutes