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Ce nouveau régime prévoit pour l’essentiel, qu’en 2014, les exploitants agricoles générant plus de 35 millions de dirhams de chiffre d’affaires, soient soumis à l’impôt, avec un impôt sur les sociétés (IS) réduit à 17,5% et un impôt sur le revenu (IR) préférentiel de 20%. Ce plafond du CA s’abaissera, au fur et à mesure que les années passeront, pour finalement être fixé à 5 millions de dirhams en 2020.
le nouveau régime fiscal relatif à l’agriculture est devenu réalité. Sauf compromis de dernière minute, certains professionnels du secteur agricole devraientpasser à la caisse. Ce nouveau régime prévoit pour l’essentiel, qu’en 2014, les exploitants agricoles générant plus de 35 millions de dirhams de chiffre d’affaires, soient soumis à l’impôt, avec un impôt sur les sociétés (IS) réduit à 17,5% et un impôt sur le revenu (IR) préférentiel de 20%. Ce plafond du CA s’abaissera, au fur et à mesure que les années passeront, pour finalement être fixé à 5 millions de dirhams en 2020. En outre, il est prévu une TVA de 10% sur le matériel agricole. Mais ce dispositif fiscal a été récemment dénoncé par les professionnels du secteur agricole qui réclament une suppression ou un allègement des impôts.
Beaucoup de bruit pour rien ?
Le dispositif serait assez abordable pourtant. « L’approche adoptée par le gouvernement est plutôt bonne. L’application sera progressive, et ne débutera qu’avec les sociétés agricoles les plus riches. Cela donnera le temps aux moins riches d’assainir leur compte et de se préparer pour les années à venir », estime l’économiste Mustapha Maghriti. Plus critique, l’économiste Najib Akesbi qui se dit « choqué » par l’indécence des réactions sur ce sujet, soutient pour sa part que l’agriculture n’a pas été fiscalisée. «On n’a pas fiscalisé l’agriculture. Le nouveau régime fiscal du secteur agricole exonère, non seulement les petits agriculteurs, mais aussi les grands de manière permanente »