Concurrence game
Une cible branchée
Très active sur le terrain du placement de marque dans les lieux prisés, Absolut a ainsi décidé de viser en priorité « des jeunes urbains entre 18 et 35 ans qui aiment faire la fête, ont une sensibilité pour l'art et pour les nouvelles tendances », explique Fabrice Aziza. Depuis son partenariat avec Andy Warhol en 1985 dans le cadre de la campagne « Absolut Art », où l'artiste était invité à réinterpréter le produit, la marque est parvenue à transformer sa bouteille en véritable icône du design, de la mode et des arts.
La campagne « Absolut Fashion », en association avec de grands noms comme Helmut Newton et Versace, a également contribué à métamorphoser la vodka - une boisson imbibée de folklore en provenance de Russie et de Pologne - en breuvage dernier cri destiné à l'élite urbaine.
Aujourd'hui, la marque continue à promouvoir la création et la « self expression » en s'associant aussi à des créateurs moins connus. Pour l'opération « Absolut Metropolis », en 2005, elle avait demandé à onze artistes des rues de Tokyo de proposer une performance inspirée du produit.
Pour échapper au cadre stricte de la loi Evin, l'agence de publicité TBWA, chargée de la communication d'Absolut en France, n'hésite pas à créer l'événement en faisant référence à des artistes de renommée internationale comme Lenny Kravitz ou en cherchant la nouveauté hors des sentiers battus. Dernière campagne française en date, « Absolut Bling-Bling », a ainsi introduit dans l'Hexagone le mouvement Bling-Bling : une mode ostentatoire issue du hip-hop américain et affichant un goût immodéré pour le luxe.
Des vodkas en VF
Attirées par le marché