« La loi doit être l’expression de la volonté générale; toutes les citoyennes et tous les citoyens doivent concourir personnellement, ou par leurs représentants, à sa formation ; elle doit être la même pour tous : toutes les citoyennes et tous les citoyens étant égaux à ses yeux, doivent être également admissibles à toutes les dignités, places et emplois publics, selon leurs capacités, et sans autres distinctions que celles de leurs vertus et de leurs talents.» Cette citation est tirée de la Déclaration des droits de la Femme et de la Citoyenne, et celle-ci a été rédigée en septembre 1791 par Olympe de Gouges. Cet article sur le droit des femmes s'inspire du modèle de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen écrit en 1789. Cette déclaration a été rédigée afin de récapituler les droits qui s'appliquaient seulement aux hommes. Ce passage de cet article a pour objectif premier l'intégration des femmes dans la politique, et a pour but de dénoncer que la Révolution oubliait les femmes dans son projet de liberté et d'égalité. Le texte fut refusé par la Convention. Cependant cette citation s'inscrit dans l'évolution de la condition des femmes en France durant le 20e siècle. Effectivement le siècle dernier marque d'indéniables progrès concernant la place des femmes dans la société française. De grands combats ont été menés notamment par les femmes et ces actions témoignent des progrès dans certains domaines important comme celui du travail et de la vie politique. Les évolutions sociales et culturelles, avec en plus l'émergence des mouvements féministes permettent progressivement aux femmes de gagner de nouveaux droits. Les femmes ont progressivement conquis une autonomie plus large, mais l’égalité reconnue par la loi demeure encore inaccomplie dans les faits. En effet même si les femmes ont fait leur grande entrée sur le marché du travail à partir des années 1960, leur situation y reste inférieure à celle des hommes encore aujourd'hui avec notamment des