condition humaine
Avec La Condition humaine, publie en 1933, Malraux choisit de revenir sur l’insurrection communiste de Shanghaï de 1927, dont il détaille le déroulement. C’est l’occasion pour lui de présenter aux lecteurs une galerie de personnages liés de près ou de loin à la révolution, chacun représentatif à sa manière de « la condition humaine ». Le gouvernement de la région laisse l'économie aux mains des occidentaux. Des forces neuves refusent comme le parti nationaliste dirigé par Chang-Kai-Shek ainsi que le parti communiste chinois. Ce texte est extrait de la deuxième partie de l'oeuvre et se déroule le 22 mars, il évoque l'attaque du train blindé où sont réfugiés les derniers soldats gouvernementaux, au moment même où les troupes de Chang-Kaï-Shek pénètrent dans la ville et invitent les insurgés à rendre leurs armes. On peut se demander en quoi ce texte illustre la violence de l'insurection?
1° Une scène de confusion
a. les personnages perdent leur individualité pronom indéfinis ligne 27 29
« impossible de distinguer les paroles » utilisation des pluriels « les cris » noms communs « armée soldats » l 4 « leur » pour désigner les ennemis
b. le point de vu interne marqueur de confusion
Narrateur = Personnage (Le narrateur ne dit que ce que sait le personnage). C’est le point de vue interne.
Dans un texte où le point de vue interne est utilisé, nous sommes amenés à connaître les sentiments et les pensées du personnage. Le personnage focal n’est jamais décrit ni même désigné de l’extérieur et ses pensées ou ses perceptions ne sont jamais analysées par le narrateur. Si le récit ou un passage est mené à la troisième personne, on peut le réécrire à la première personne, comme si nous étions le personnage (à condition qu’il n’y ait aucune incohérence : on ne peut, en effet, transcrire « Il semblait avoir peur » par « Je semblais avoir peur »).
Le narrateur ne dit que ce que sait le personnage.