CONDITIONS DE TRAVAIL
INTRODUCTION
Section 1 : Approche statistique
Étude du 12 juin 2012 de l’observatoire des inégalités : contraste entre les métiers les moins qualifiés et le haut de la hiérarchie sociale, les conditions dans lesquelles s’exerce le travail sont très différentes.
En effet, le travail à la chaine ne diminue pas. La part de salariés concernés est passée de 9,6% en 1984 à 14% en 2005. Cela concerne, 38% des ouvriers, 6% des employés ce qui représente environ 3 millions de français.
De plus, la pénibilité physique s’accroit et ce spécialement pour le personnel le moins qualifié. Ainsi, 4 ouvriers sur 10 déclarent subir des nuisances sonores, près de la moitié déclare travailler dans des conditions d’hygiènes précaires alors que ces mêmes nuisances ne sont relevées que par 6,5% des cadres supérieurs.
Le facteur psychologique s’ajoute à la pénibilité physique spécialement lié à la rationalisation des tâches dans le secteur des services, les cadences ne sont plus l’apanage de la classe ouvrière. De même, il y a une augmentation des situations de tensions avec la hiérarchie : pression par rapport à la rentabilité, au chiffre d’affaires, le contact avec la clientèle,…
De façon générale, depuis 1980 les conditions de travail en France se sont dégradées. On a plus d’exigences envers le salarié et la pression est de plus en plus accrue par rapport au chômage de masse.
Les écarts restent considérables en terme de pénibilité physique entre les cadres qui déclarent les subir à hauteur de 10% et les moins qualifiés à hauteur de 70%. Mais on constate une baisse d’autres écarts surtout concernant l’autonomie dans le travail : les marges de manœuvre des ouvriers ont augmentées alors que pour les cadres elle a plutôt diminuée. De façon à peu près identique, on se plaint d’une augmentation de comportements méprisant, de brimades, d’humiliations, ...
Chiffres :
Situations de contrôle et de surveillance permanente de la hiérarchie :