Conduites à risques ou identités masculines
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|INTRODUCTION |
Les pratiques et les conduites à risques comme les sports extrêmes, les violences physique ou morale, la consommation excessive d’alcool ou de psychotropes, les excès de vitesse, concerne une tranche d’âge assez jeunes, et sont essentiellement investis par des garçons. Ces pratiques et ces comportement, plus ou moins ritualisant, contribuent à affirmer un modèle sexué construit socialement, comme l’a affirmé M. Mead, en démontrant que le genre s'apprenait par le biais de l'éducation. Ces conduites extrêmes, voire caricaturale d’un modèle sexué, semblent cependant s’amenuiser avec l’âge comme le démontre les recueils de données statistiques. Mais en quoi ces pratiques renforcent-elles l’identité d’un modèle sexué ?
Afin de cadrer ma recherche il me semble nécessaire de définir au préalable quelques notions clefs. Je tenterais ainsi dans une première approche d’expliciter brièvement le clivage masculin/féminin, ce qui m’amènera ensuite à définir la notion d’identité afin de mieux comprendre les mécanismes de socialisation. Enfin je proposerais une définition de « la jeunesse » avant d’entamer une partie plus importante sur les pratiques et les comportements intrinsèques aux représentations d’un modèle sexués et qui m’aidera j’espère, à répondre à la problématique suivante : Dans quelle mesure peut-on affirmer que les pratiques et comportements de la jeunesse masculine détermine un mode d’entrée à l’âge adulte et par là même, se distingue de la jeunesse féminine ?
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