Conférence de davos
A Davos, l’avenir de l’économie mondiale reste incertain.
Le forum économique mondial à Davos en Suisse, édition 2010, s’est achevé après quatre jours de réflexion sur le climat actuel de l’économie mondiale et plus particulièrement sur la voie à prendre pour ne pas réitérer les erreurs qui ont menées à la crise financière.
Logiquement, le débat s’est concentré sur un possible renforcement des réglementations concernant les marchés financiers et les banques. Néanmoins chacun a défendu ses intérêts que ce soit les hommes politiques, les banquiers de grandes banques privées et nationales et les banquiers centraux. Par conséquent le résultat ne pouvait qu’être éloigné d’un consensus sur les mesures réglementaires à prendre. Sur fond de chômage américain, Lawrence H Summers, conseiller économique à la Maison-Blanche, a qualifié l’après crise d’« une reprise économique sur le plan des chiffres et d'une récession sur le plan humain ».
Nicolas Sarkozy était aussi présent. Notre Président a ouvert la session en tranchant dans le vif du sujet avec des objectifs en appelant à la réforme du système monétaire international et en remettant en question la suprématie de la devise américaine en tant que devise de référence. Néanmoins les arguments de Monsieur Nicolas Sarkozy ont eu peu d’échos, le sujet principal étant bien la réglementation du secteur financier. C’était en effet sans compter la mobilisation de grandes banques mondiales, à l’image de Barclays et Deutsche Bank qui se sont dit prêtes à payer une taxe pour financer une assurance contre une future crise à la place des contribuables
Ce forum procurait une ultime chance aux grandes institutions financières de redorer leur blason et par la même occasion de retrouver la confiance du grand public. On soulignera que les débats de Davos ont atteints cette année une intensité rarement atteinte .Mais le manque de décisions et d’actions concrètes laisse un goût amer dans