Confession dun enfant du siecle

1036 mots 5 pages
Depuis le règne de Louis XIV passant par la Révolution française jusqu'en 1870 lors du second empire, la France a vu défiler dans son histoire des périodes durs et indélébiles. Ces événements historiques ont évidemment eu des répercussions sur les courants littéraires du moment. Ainsi, le romantisme naquit des 1814 et fut l'écho d'écrivains qui étouffaient de l'ambiance terne et morte de leur pays sous le règne de Louis XVIII surtout avec le souvenir d'une France qui était érigée sur la gloire d'un génie, celui de Napoléon Bonaparte.
Musset est une des figures emblématiques du romantisme qui prône la prise de conscience et le refus de vivre dans une société gouvernes par les bourgeois et les nobles. Dans son œuvre Les confessions d'un enfant du siècle, cet état d'esprit est mis en évidence par la description d'un climat mort et d'un quotidien déchu dans lequel vivent les hommes dans l'ombre de la gloire napoléonienne.
Nous analyserons donc, dans un premier temps, la défaite du grand Napoléon, et dans un second temps le mal du siècle.

Ces états d'âmes et ce mal du siecle sont le chef d'œuvre d'un homme, clef de toutes les mélancolies et tous les désespoirs : Napoléon Bonaparte. L'homme fort et puissant, César comme le nomme chacun et le répète mainte fois l'auteur, a construit une génération qui lui voue une adoration sans fin. Ainsi, ses hommes l'ont suivit dans ses conquêtes, soif de pouvoir, ont laissé femmes et enfants pour revenir victorieux. Cependant, Napoléon a été vaincu et c'est cette France de Musset qui crie sa douleur a la mort du Père. Cette idée jalonne tout le texte est surtout mise en évidence par la pléthore de termes ayant rapport au champ lexical de la mort : " veuve de César", "blessure", "défaillance", "sommeil", "morte", "linceul blanc", "vieille", "cheveux gris", "épuisée de fatigue", "tristement", "si vieux si mutilés", "sang brulant", "pales fantômes", "robes noirs", "silence", "prêtres".
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