Conflit entre paris et marseille
Manager les conflits et motiver l'équipe
Le conflit répète l’identique et empêche le changement que cela comporte.
Chacun des protagonistes trouve son aise dans le rôle que l’histoire lui a attribué.
Paris et Marseille s’accrochent l’un à l’autre dans un souci morbide et tous les deux entrent dans circonférence violente. Il est important de noter que les deux sont identique.
Les deux villes sont des obstacles l’une pour l’autre. Elles vont devenir interchangeables.
Elles seront l’une pour l’autre, sujet et modèle obstacle.
C’est ce que René Girard appelle, la médiation double.
C’est au moment où ils vont devenir des doubles parfaitement interchangeable que cette gémellité va les faire concrètement, paradoxalement et dangereusement fusionner l’une vers l’autre jusqu’au paroxysme de la violence. C’est ce que nous pouvons observer quand les deux camps de supporters se rencontrent au détour d’une rue. Selon René Girard, c’est du désir mimétique et de l'effondrement des différences qu'émerge la violence.
Dans cette ruelle, nous assisterons à des échanges d’arguments, d’injures en tout genre et enfin arriverons les coups. Tout va les opposer parce que plus rien ne va les séparer.
Le conflit est donc la fusion de ces deux équipes de supporters à distance de coups.
Jusqu’au dernier instant, ce rapprochement pourrait se solder par une liesse d’embrassade mais le passif est trop lourd, les coeurs chargés d’affects négatifs et ne trouverons leur libération que dans décompensation violente. Nous assisterons alors à une danse de clones mécaniques dans une symétrie parfaite des coups qui ne s’appartiendront plus. Ils seront la propriété du groupe à cet instant précis.
Nous pensons qu’ils ne savent pas que la rivalité est mimétique. Ils vont alors se rapprocher dangereusement et voyant cela, ils vont croire a tord qu’en redoublant de violence, ils vont se redifférencier et arretter ce rapprochement. Ils vont au contraire accélérer l’inverse