LE CONFLIT ISRAELO-PALESTINIEN

Le 13 septembre 1993, Israël accepte que l’Autorité palestinienne (OLP de Yasser Arafat) s’installe sur les territoires occupés et les gèrent. Il ne s’agit pas d’un Etat à lui seul, mais leur autonomie est importante. Pourtant ce fut un échec et la cohabitation entre les deux peuples va vite se révéler conflictuelle.

Quelles sont les raisons de cet échec ? Du côté israélien, on assiste à un espèce d’effet de balancier. En effet, la population est favorable dans un premier temps puis va vite céder à mouvement de peur. Le 1er ministre israélien Yitzhak Rabin est assassiné et c’est alors Benjamin Nethanyahou qui le remplace en 1996. Il représente une face autoritaire de la droite israélienne. En effet, il refuse de reconnaître les accords avec l’OLP et de continuer le processus de paix. Il favorise l’installation de colonies : des citoyens israéliens créent des villages sur les Territoires occupés qui considèrent alors que ce territoire leur appartient, ce qui va à l’encontre du processus de paix. Nethanyahou refuse toute idée de céder d’une partie de Jérusalem. Jérusalem est la ville que tous deux, Israël et Palestine, considèrent comme leur capitale respective.
Du côté palestinien, on assiste à une sorte de coup de frein après l’installation de l’Autorité palestinienne. En effet, la corruption s’est généralisée dans les Territoires occupés et l’Autorité palestinienne devient corrompue, ce qui expliquera plus tard le succès du Hamas.

En 1999, l’élection du travailliste Ehud Barak comme 1er ministre à la place de Nethanyahou fait renaître un peu d’espoir dans le conflit israélo-palestinien. On a pu penser que les choses allaient s’arranger car Ehud Barak, contrairement à son prédécesseur, est favorable à une évolution des accords de paix. Israël se retire du sud du Liban mais le processus de paix échoue de nouveau avec un nouvel échec dans les négociations entre israéliens et palestiniens, malgré la