« Un conformisme ainsi consenti [il parle de conformisme Lucide] n'a plus rien de contraint » dit Durkeim dans l'Education Morale. Mais que veut-il dire ? Que le conformisme quand il est choisi de façon lucide n'a plus rien d'une contrainte, d'une obligation. Une personne qui choisira instinctivement de faire quelque chose comme d'autre sera conforme mais en un sens y sera contraint. Alors qu'une personne qui aura réfléchit à son choix, qui aura pesé le pour et le contre, qui aura vraiment choisi par elle même de suivre un groupe dominant ne sera pas contrainte. Quand on parle de conformisme, on parle souvent d'une attitude de « mouton » au sens où l'on suit un mouvement, où l'on a la même attitude qu'un groupe de personnes, où l'on adhère à des idées même si elles sont pas celles que l'on juge les plus justes par nécessité d'être accepté dans un groupe. Le conformisme est un terme souvent péjoratif, mais pas seulement. Être conformiste, c'est être humain en un sens. On ne fait pas toujours tout parce que cela nous plaît. A la naissance, on est né dans une maternité parce que c'est ainsi que naissent les gens en général. Ensuite nous avons appris à marcher, parce qu'il faut marcher si l'on veut se déplacer, aller au travail, sortir se balader, vivre. Par ailleurs en général on va à l'école quand l'âge est venu, on apprend la même chose que les autres, puis on ira au collège et ensuite en fonction de ces envies et de ses prédispositions on ira au lycée ou dans des filières plus axés. Ces petites actions de la vie de tous les jours qui nous paraissent anodines sont l'exemple parfait que nous sommes, en tant qu'humain, tous conformiste par nature. On suit des règles de la société, même un anarchiste sera conformiste car il suivra l'idée d'un groupe qui est qu'il faut défier les règles. Pourtant, si l'on va à l'école, si l'on vit en appartement en ville, si l'on prend l'avion pour aller loin, si l'on essaye toujours de payer le prix le plus bas, c'est par soumission.