conformisme
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Emprunté de l’anglais « conformist », le mot est dérivé du français, « conforme » et fait référence, au XVIIe siècle, à la personne qui menait une conduite traditionaliste et qui était en accord avec le contexte et le milieu où elle vivait, celui qui professait la religion officielle 1.
Ce processus très largement étudié en psychologie sociale correspond à un changement d'opinion, de comportement ou même de perception des individus, que l'on observe dans des situations de pression sociale ou d'influence sociale.
Il existe différentes formes de conformisme, qui impliquent les individus de manière plus ou moins forte2. Celui-ci a des implications dans plusieurs secteurs comme dans la consommation, les goûts musicaux, la mode, l'économie, ...
Enfin, ce phénomène reste important pour le fonctionnement de la société car sans lui, elle ne pourrait fonctionner3.
En psychologie, Solomon Asch (1907-1996) explique que l'individu se conforme pour éviter d'une part le conflit entre deux opinions différentes (l'une exprimée par la majorité, l'autre exprimée ou représentée mentalement par le sujet en minorité) et d'autre part, éviter d'être rejeté par la majorité. Pour Asch, le conformisme correspond à un suivisme, dans lequel le sujet qui se conforme n'adhère pas aux opinions de la majorité4.
Sommaire [masquer]
1 Terminologie 1.1 Les trois formes de conformisme de Kelman
1.2 Les deux autres formes de conformismes de Merton
2 Expériences célèbres 2.1 L'expérience de Shérif : effet auto-cinétique
2.2 L'expérience de Asch : effet du conformisme
3 Variables modératrices 3.1 Rôle des traits de personnalité
3.2 Rôle de la culture
4 Processus responsables 4.1 Normalisation
4.2 Influence informationnelle et normative
4.3 Théorie de l'impact social
4.4 Théorie de l'autocatégorisation
4.5 Théorie de l'élaboration du conflit
5 Conséquences 5.1 Individu
5.2 Groupe
6 Anticonformisme