Congo
Sirte, Jamahiriya arabe libyenne, 15-17 décembre 2008
Rapport national d’investissement
CONGO
[ÉBAUCHE À SOUMETTRE AU GOUVERNEMENT]
[pic] 1. CONTEXTE
1. AGRICULTURE ET SÉCURITÉ ALIMENTAIRE
Agriculture
Premier pourvoyeur de l’Etat en devises avant l’exploitation pétrolière par l’exportation du bois et des produits agricoles de rente, le secteur rural, qui contribuait à plus de 10% du PIB dans les années 1960–1970, a connu un déclin progressif et ne représentait plus que 4,2% du PIB en 2006.
Bien qu’il possède d’énormes potentialités, le secteur rural est très faiblement valorisé et seuls 2 à 3% des 8 à 10 millions d’hectares de terres cultivables sont exploités. Depuis la libéralisation de l’économie congolaise marquée par le désengagement non agencé de l’Etat du secteur de production en 1986, suivi de l’arrêt, l’abandon, la fermeture et/ou la privatisation des fermes d’Etat, le secteur agricole repose essentiellement sur l’agriculture familiale. Celle-ci, constituée de 145.000 exploitations de 1,4 ha en moyenne, 230.000 actifs dont 70% de femmes, représente environ 80% de la superficie cultivée et assure plus de 90% de la production nationale.
Les cultures vivrières (en premier lieu manioc, puis igname, maïs, arachide, paddy, etc.) occupent 75% des superficies cultivées, le reste étant consacré aux cultures de rente telles que la canne à sucre, l’huile de palme, le cacao et le café (ces deux dernières cultures sont toutefois en fort déclin). A l’exception du manioc dont la production a connu une sensible augmentation ces dernières années, pour l’ensemble des cultures vivrières, la tendance générale est à la baisse. Ces exploitations pratiquent également le petit élevage (petits ruminants, porcins, volaille) autour des cases. Le système de production en forêt est fondé sur la culture