Congo
Le droit à la santé n’était pas totalement garanti. La mortalité maternelle et infantile était élevée, bref la femme vivait dans la précarité et la marginalisation. La femme congolaise était essentiellement rurale et dans ce contexte, elle subissait les traditions coutumières, qui généralement n’étaient pas favorable à l’épanouissement de la femme.
La période de 1960 à 1990, la situation de la femme congolaise a évoluée à certains égards. Sur le plan de l’éducation, beaucoup des femmes y ont accédé.
La femme n’était plus essentiellement rurale mais elle est devenue urbaine, avec l’accès à l’information, à la formation et à l’emploi.
Toute fois, cette période ayant été caractérisé par un régime dictatorial qui a appauvri toute la nation, la femme n’a pas échappé au phénomène de pauvreté.
Ce qui a amené la croissance des antivaleurs dans le milieu féminin tel que la prostitution, la promiscuité, utilisée pour le plaisir des dirigeants et des danses pour le compte du regime (le manyonga). Bref, la femme de cette époque a été chosifiée, malgré des divers programmes en sa faveur tel que le programme sur l’émancipation de la femme congolaise. En réalité elle a été utilisée plus pour des gains politiques.
Après les années 90, marquées par le lancement du processus de démocratisation, les femmes congolaises, comme toutes les couches de la population, ont profité de cet élan pour faire valoir leur revendication. C’est ainsi que petit à petit, ont émergé les organisations féminines et elles se