Comme l’écrit Descartes, à la ligne 14-15-16, il s’agit de faire progresser le doute, l’incertitude en niant tout ce qui n’est pas indubitable. La négation du sensible a ainsi pour fonction d’isoler ceux qui résistent à la suppression du sensible. Les sens étant facteurs d’illusion et d’erreurs on ne peut s’appuyer sur eux pour rechercher la vérité. En outre, Descartes n’est pas invincible il dit qu’il est sujet à faillir autant qu’un autre, il peut se tromper lui aussi. En sorte, il décide de n’être certain de rien, puisqu’il n’y a pas un critère qui me permette de distinguer les rêves de la réalité. Il pousse même le doute jusqu’à ne plus distinguer le rêve de la réalité. Mais Descartes ne peut demeurer longtemps dans cette attitude : penser que tout est faux, que tout est inexistant, est une attitude intenable, négative. Si tout ce qui est extérieur peut être mit en doute parce que le premier regard que nous jetons sur les choses est un regard sensible, en revanche je ne peux douter de moi, de mon existence, de ma pensée.
A la question « Qui suis-je ? » je peux maintenant répondre : je suis une chose qui pense, une conscience qui est capable de distinguer le vrai du faux, l’itinéraire de doute a pour fonction de me connaitre tel que je suis. Je déduis mon existence à partir de ma pensée.
Des lors, parvenir au cogito : je pense donc j’existe, je suis, n’est-ce pas parvenir à l’élément le plus simple ? Et le plus général : au moi pensant. Tel est le sujet universel résistant à tous les assauts du doute, le je pense donc je suis est conquis, cette pensée, à savoir un peur intellect capable d’avoir accès à la vérité, capable de faire la distinction entre le vrai et le faux et on point la conscience psychologique ordinaire.
CONCLUSION :
A travers la méditation cartésienne nous atteignons l’authentique sujet conscient, non par le moi individuel mais cette substance pensante universelle point de référence ultime de toute réflexion et de tout édifice