I. Ma conscience me rend responsable.
Tout d’abord, nous pourrions définir la conscience en la liant avec la pensée. La conscience est l’attention de notre esprit avec la réalité. Elle consiste à prendre connaissance de l’environnement dans lequel nous évoluons comme les objets, la nature et les animaux mais aussi à prendre connaissance de nos pensées, nos souvenirs, ou encore notre perception du monde. La conscience que nous avons des objets extérieurs est alors identique à la pensée mais la conscience que nous avons de notre perception de notre environnement est une réflexion de la pensée vers elle-même. Avoir conscience de quelque chose signifie donc en quelque sorte y penser mais plus précisément savoir que l’on y pense. En effet, on ne peut pas dire que l’on a conscience d’une chose si nous ne savons pas que nous y pensons. La conscience se résume à une réflexion de la pensée vers elle-même puisque c’est penser et à la fois avoir conscience de penser. Ainsi, lorsque nous remarquons qu’il commence à pleuvoir, notre attention se porte sur la pluie, nous y pensons donc. Une fois que nous avons pris connaissance de celle-ci, nous réfléchissons à ses conséquences comme le fait que nous devrions prendre un parapluie. Pour pouvoir réfléchir à cela nous avons pris conscience que nous avons pensée à la pluie auparavant. En somme, la conscience nous permet d’avoir une perception directe d’une chose en particulier pour ensuite réfléchir à cette idée.
Mais alors à quel moment peut-on dire qu’un être est doué de conscience? D’abord, l’homme a connaissance de sa propre existence et de l’environnement dans lequel il existe. Ainsi, il est dans la capacité de définir son être comme séparé de l’espace indépendant de soi dans lequel il évolue. On peut ainsi dire que l’homme a conscience de soi. Un être a alors conscience de soi à partir du moment où il cherche à s’analyser sous forme d’introspection. De cette façon, l’être humain peut réfléchir sur sa propre identité et