Consolation à m. du périer

627 mots 3 pages
« Consolation à M. du Périer » de Malherbe.

François de Malherbe est un poète français né à Caen en 1555 et mort à Paris en 1628. Cet auteur appartient au classicisme. Ce poème a été écrit en 1607 et appartient à la poésie lyrique. Malherbe écrit à son ami du Périer car il vient de perdre sa fille de 5 ans.
Tout d’abord, nous verrons l’évocation lyrique et réconfortante de ce poème. Puis, nous étudierons en quoi ce discours est rationnel.

Dans ce poème, l’évocation est lyrique et réconfortante. Cette consolation est adressée à un ami qui témoigne de la délicatesse du poète, comme un signe d’une amitié sincère sous une apparente froideur. Le tutoiement, « mon Du Périer » et « injurieux ami » prouvent la réelle amitié qui lie les deux hommes. La comparaison entre la jeune fille et la rose est empruntée à Ronsard. La métaphore de la strophe 4 fait référence à l’éphémère. Ce poème révèle également une musicalité, notamment grâce à la strophe 4 qui reflète l’ensemble de la construction du poème. Dans ce poème, on peut relever chiasme, antithèse mais aussi alternance singulier/pluriel et alternance alexandrins/hexasyllabes. Les rimes masculines et féminines montrent un équilibre harmonieux entre la douceur et la force.
Le poète a écrit cette consolation pour consoler et faire réagir un ami qui a perdu sa fille. Les euphémismes atténuent l’évocation de la mort. La mort est évoquée au moyen d’euphémismes, de afin de ménager le destinataire de la consolation : comparaison fille / rose (métaphore strophe 4 → l’évocation de la mort est adoucie par « elle a vécu », « le pire destin », « terminé sa carrière » (= sa vie), « maison céleste », « Parque » (= déesse de la mort) → références mythologiques. La mort est aussi présentée sous ses traits les plus frappants : champ lexical de la mort, absence de sentiments, les strophes 2, 5 et 6 sont marquées par des interrogations qui examinent froidement la situation afin de redonner du courage à Du Périer.

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