constitution et droit de l'homme
Exemple d’un D.L.A.C.H.A.I.T. bien préparé au brouillon, en vue de rédiger une introduction.
Accroche / actualité : les révolutions dites du « monde arabe » démontrent l’aspiration des hommes à défendre et / ou revendiquer leurs droits (liberté et égalité) (de même, en 1989, sur la place Tian’anmen, les étudiants chinois défilaient en brandissant la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789). Ainsi, il semble qu’il existe un lien ontologique entre constitution et droits de l’homme : « Toute société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de constitution » (article 16 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789). Or, y compris les dictatures affirment les droits de l’homme dans leur « constitution » (article 64 de la Constitution de la
République démocratique populaire de Corée : « l’Etat assure effectivement à tous les citoyens les droits et les libertés authentiquement démocratiques ») => Toute constitution a deux piliers : la séparation des pouvoirs et les droits de l’homme. Mais…
Histoire : Pendant longtemps, en particulier en France, les constitutions ont été pensées uniquement à partir de la séparation des pouvoirs : les hommes politiques et la doctrine considéraient que la protection des droits de l’homme était la conséquence mécanique de la limitation du pouvoir « théorisée » par Montesquieu. Mais, les mutations contemporaines de l’organisation des pouvoirs et les crimes contre l’humanité de la première moitié du XXe siècle ont remis en cause la conception traditionnelle de la Constitution-séparation des pouvoirs. Une nouvelle conception de la Constitution est apparue : la Constitution-garantie des droits. La garantie des droits de l’homme passe désormais par l’élaboration d’une charte des libertés dont les citoyens peuvent imposer le respect aux gouvernants.
Droit comparé : Le déplacement de la