Dissertation : Constitution libérale et démocratie

La nécessité d’une Constitution s’est imposée par vagues successives depuis la fin du XVIIIème siècle, aussi bien dans les régimes politiques libéraux que dans les régimes autoritaires, dans les démocraties comme dans les dictatures.
Une Constitution est un ensemble de règles suprêmes fondant l'autorité étatique, organisant ses institutions, lui donnant ses pouvoirs, et souvent aussi lui imposant des limitations, en particulier en garantissant des libertés aux sujets ou citoyens. La Constitution est donc indispensable à l’existence de l’Etat : l’autorité ne peut s’y tracer et le pouvoir s’y exercer durablement que si des règles ont été posées et sont suivies. De plus, on distingue deux principales formes de Constitution : la Constitution dite « rigide » qui ne peut pas être modifiée, ou ne pouvant l'être que selon la procédure pénale qu'elle édicte pour sa révision, différente de la loi ordinaire, et enfin la Constitution dite « souple » qui peut être facilement modifiée, par exemple par la loi ordinaire. On parle également de « bloc de Constitutionnalité » pour qualifier l’ensemble des textes à valeur constitutionnel c'est-à-dire les articles de la Constitution, les préambules, la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen ainsi que les « principes particulièrement nécessaires à notre temps » et les « principes fondamentaux reconnus par les lois de la République ». C’est surtout dans les déclarations des droits que s’exprime la philosophie d’un régime politique car dans ces déclarations est définie la place de l’homme dans la société.
« La démocratie est le pire des régimes, à l’exception de tous les autres » disait Winston Churchill : c’est un régime politique dans lequel le peuple exerce sa souveraineté lui-même, sans l’intermédiaire d’un organe représentatif (démocratie directe) ou par des représentants (démocratie représentative).
D’où la fameuse citation de Périclès, ensuite reprise par