Constitution écrite et coutumière
C’est la constitution qui donne à l’état son statut, elle procède à une institutionnalisation du pouvoir politique, elle détermine un cadre juridique qui limite et organise le pouvoir. Dans la philosophie révolutionnaire héritée de 1789, la constitution n’est pas seulement la Charte qui organise le pouvoir, elle est aussi celle qui le limite en réaction à la monarchie absolue. Depuis cette époque, les constitutions ont connu une évolution qui les amène aujourd’hui à ne plus être seulement le texte qui fixe le statut de l’état mais à être également le texte qui énumère certaines règles de la vie en société.
La notion de constitution a évolué au cours des siècles, à l’origine elle correspondait à un texte visant à limiter l’absolutisme, aujourd’hui elle ne se limite plus à la simple organisation des pouvoirs publics, mais elle assure aussi la protection des droits fondamentaux du citoyen et de l’individu.
En droit constitutionnel, la possibilité de concevoir des coutumes est très discutée, la question de la l’influence de celles-ci sur la constitution est donc intéressante. Cela peut aussi ce formuler différemment, on peut se demander qu’elle est la place de la coutume dans la constitution.
Dans un premier temps nous verrons la notion de constitution, dans l’actuel, mais aussi ce qu’elle était à l’origine, puis ensuite nous nous attacherons à l’aspect souple et rigide de ces mêmes constitutions.
I) La notion de constitution.
Il sera tout d’abord question de la conception actuelle des constitutions, puis ensuite nous verrons les constitutions écrites et coutumières.
A) La conception actuelle des constitutions.
Dans la seconde moitié du 20ème siècle, les constitutions écrites ne se contentent pas de fixer les règles relative à l'organisation des pouvoirs publiques, elles intègrent