Constitution
Ce qui constitue une nation, ce n'est pas de parler la même langue, ou d'appartenir à un groupe ethnographique commun, c'est d'avoir fait ensemble de grandes choses dans le passé et de vouloir en faire encore dans l'avenir .
Cette définition de Ernest Renan omet l’acte fondateur d’un Etat-Nation .La Constitution est un texte qui fixe l'organisation et le fonctionnement d'un organisme, généralement d'un État .Cette même constitution est rédigé par le pouvoir constituant originaire (souverain ou ses représentants).
La séparation souple caractérisé par le régime parlementaire ce définit comme étant un régime dans lequel le Gouvernement est politiquement responsable devant le Parlement, et où celui-ci peut faire l’objet d’une dissolution par l’exécutif. Dans ce régime, la séparation est dite souple parce que les deux pouvoirs ont des moyens d’action réciproques (la responsabilité politique et la dissolution).Cette notion s’oppose doc a une séparation rigide qui ce caractérise par un exécutif et un législatif qui sont aux mains de deux organes différents et indépendants qui n’ont l’un sur l’autre aucun moyen d’action.
L’étude de ce sujet permettra de montrer en quoi l’organisation de la norme suprême influe sur l’organisation des pouvoirs dans l’Etat, de voir l’utilité de la pratique constitutionnel et de déterminé son rôle.
Art 16 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen montre ainsi la nécessité d’avoir une organisation des pouvoirs défendu par la constitution. Mais la nécessité qu’a la constitution de suivre les évolutions des mœurs pose alors le problème de sa révision. C’est donc tout naturellement que la question suivante se pose : En quoi le mode de révision de la constitution organise les rapports entre les pouvoirs ?
L’intérêt sera tout d’abord de montrer en quoi une séparation souple par la pratique (II) tout en démontrant la rigidité de la constitution face a une critique majeure (I) .Ces