Conséquences du printemps arabes en egypte et en tunisie
Les révolutions arabes du printemps 2011 ont été saluées par l’ensemble de la communauté internationale. En effet ces manifestations en faveur de la démocratie, le respect de la dignité humaine, la justice sociale et la fin de la corruption avaient pour but de fonder des systèmes économiques plus stables dans lesquels les bénéfices seraient visibles sur le long terme cependant de nombreuses zones d’ombres subsistent. En Tunisie, le peuple qui se méfiait de ses dirigeants au point de sortir dans la rue a provoqué une sortie inattendue du gouvernement annonçant le report des élections. Des incidents violents ont éclaté, ce qui n'est pas de nature à rassurer les touristes et les investisseurs étrangers. Les phénomènes de contestation touchent tous les secteurs. La productivité va encore se dégrader. En effet au quotidien de nombreux foyers jugent bon de ne plus régler leurs factures de gaz et d'électricité sous prétexte que les familles Ben Ali et Trabelsi se sont permis de le faire pendant des années.
D'après le gouverneur de la banque centrale, le taux de croissance du PIB en Tunisie devrait se situer entre 0 et 2% alors qu’elle était de 3,1% en 2010. Le nombre de demandeurs d'emplois a dépassé 700 000 contre 500 000 avant ces évènements. Le ralentissement du secteur touristique, les réticences des investisseurs étrangers, la désorganisation des entreprises, des administrations et des banques en sont les facteurs explicatifs. Les Tunisiens discutent de la nouvelle constitution et cherchent un modèle approprié, mais il y a une prise de conscience d'aller vers un pays démocratique et une économie concurrentielle.
Les réserves de change sont passées de 6,5 Mds€ en début d'année à 5,5 Mds€ à fin avril 2011. Elles ne couvrent que 123 jours d'importations.
La plupart de ces pays étaient très dépendants économiquement de l’activité touristique. Or que ce soit les attentats de Marrakech, les