Conséquences psychologiques de l’anorexie mentale
Au niveau biologique, ou physiologique, l’anorexie a des répercutions sur presque tout le corps. L’anorexie étant un arrêt de la nutrition il y a bien sur une grande perte de poids et une carence en nutriments.
Tout d’abord, cette perte de poids est provoquée par un arrêt de la nutrition, mais aussi par des vomissements volontaires ou par une prise de laxatifs. Ces deux derniers font perdre une grande quantité d’eau (déshydratation du corps, de la peau, des cheveux, des ongles…) et de minéraux qui sont essentiels au fonctionnement des organes. En vomissant, des hémorragies peuvent avoir lieux. Il peut y avoir un gonflement des glandes salivaires et des gencives, et une érosion de l’émail des dents, à cause de l’action des acides gastriques qui se retrouvent au contact des dents au moment où la personne se fait vomir. Les vomissements agressent la muqueuse de l’œsophage et peuvent entrainer sa déchirure.
Il y a, de plus, des problèmes digestifs. La dénutrition altère la couche musculaire du tube digestif qui entraine des reflux acides de l’estomac vers la bouche et donc des brûlures. L’évacuation de l’estomac est ralentie et l’anorexique se sent « plein(e) » dès les premières bouchées. Plusieurs heures après, le repas est encore digéré. Ceci est dû à une insuffisance des contractions abdominales, et donc des ballonnements et de la constipation sont entrainés. Le foie réduit son travail de « conditionnement » des nutriments, ainsi, des graisses s’accumulent dans les cellules du foie. Ceci est une insuffisance hépatique.
Ensuite, le cycle menstruel est perturbé. Le corps réagit comme si la femme était ménopausée. Il y a donc une aménorrhée qui survient généralement après trois mois d’anorexie. L’aménorrhée est, avec l’amaigrissement, le premier signe, le plus précoce, d’une anorexie. Les règles réapparaissent à l’IMC (Indice de Masse Corporelle) auquel elles ont disparus (en moyenne autour de 18.5).
A cause