Conte philosophique sur le passage
Juliette Demairé
Seconde
Il était une fois, un royaume de glace dont la renommée avait parcourue le monde entier. En effet tout le monde rêvait d’y habiter, tant ce royaume était prospère, immense et splendide. Il constituait une telle utopie, que certains rois, craignant certainement que leur pays ne se vide ou bien que leur peuple ne se révolte, racontaient que l’existence d’Harendell n’était que légende. Harendell était un lieu splendide, qui se trouvait dans le Grand-Nord. Le royaume était délimité par de hauts remparts recouverts de neige scintillante tout au long de l’année et était entouré de majestueux sapins et de lacs glacés. Bien que le paysage fût d’une grande beauté, l’élément le plus splendide d’Harendell qui faisait entre autre sa renommée, était le gigantesque palais de glace où la famille royale habitait. La réputation d’Harendell était surtout due à la famille royale. En effet le roi et la reine étaient des personnes très chaleureuses dont le règne était basé sur l’égalité, la paix et la justice. Ce couple charmant avait eu deux ravissantes jeunes filles qui avaient longtemps fait le bonheur du peuple. L’aînée, Anna, qui avait atteint la majorité était destinée à épouser le fils du roi de la contrée voisine; tandis que la cadette, devait devenir dès ses dix-sept ans, la reine du royaume.
Lena, avait déjà quinze ans, son apprentissage avait donc commencé deux ans auparavant. La jeune fille avait beaucoup de qualités ! Effectivement, outre ses qualités intellectuelles hors paires, elle était ravissante. Lena était grande et svelte et sa peau de lait faisait ressortir ses grands yeux bleu-roi. Ses longues boucles étaient d’un blond si clair que ses cheveux paraissaient presque blancs au soleil. Ses lèvres pulpeuses en avaient fait rêver plus d’un ! Cependant, Lena les avait tous repoussés, décrétant que les garçons ne lui apporteraient jamais autant qu’un long roman d’aventure ou encore que l’amour de son