Conte
Dominic, l’encadreur à bout de nerfs, vint s’asseoir autour du feu avec les enfants et leur donna des consignes pour la journée de demain. Dom était nerveux, puisque les enfants lui menaient la vie difficile et il ne savait plus comment les contrôler. Que pouvait-il donc faire pour les amener à être plus sages et dociles? Une idée surgit d’un coup et une petite voix murmura dans sa tête : « Je connais quelque chose qui pourrait régler mon problème. »
Le lendemain matin, il prétexta aux enfants d’aller chercher des vivres dans la forêt non loin du camp. Une fois partis, tous les enfants se mirent à crier et sauter dans tous les sens à se lancer de la nourriture, si bien que les lieux devinrent une grande pagaille. Mais, la récréation fut de courte durée.
Alphonse, l’un des enfants, leva les yeux au ciel et remarqua qu’il se noircissait. Le vent se leva et au loin, les enfants virent arriver cinq silhouettes. Plus les silhouettes approchaient, plus les enfants étaient intrigués. Quand les cinq silhouettes rentrèrent dans le camp, une immense barrière de matière inconnue l’entoura. Les enfants, tous rassemblés près de la fontaine, virent la laideur des sorcières. Au début, l’anxiété s’empara de la majorité d’entre eux, mais par la suite ils virent que les cinq femmes avaient en moyenne 70 ans. Alphonse prit les devants et demanda aux cinq femmes ce qu’elles venaient faire à Chicoutillette. Les cinq sorcières répondirent simultanément : « nous sommes venues réinstaurer l’ordre et le calme de ce camp ». Tous les enfants se mirent à rigoler et à se taper dans les