Contes de fées
Mais est-ce suffisant pour que les contes aient toujours autant de succès auprès des enfants ? Afin de mieux comprendre cette perspective, il est important de mettre en avant l’art d’un conte de fées, puis de s’intéresser aux biens faits de ce dernier.
Selon la préface de Marthe Robert sur Les Contes de Grimm parue en 1976 dans l’Edition Folio, les pages 17,18 et 19 mettent en avant les deux principales qualités des contes de fées, qui seraient donc, leur naïveté et leur charme enfantin. Mais Marthe Robert affirme que ce n’est point ces qualités qui permettent la survie des contes de fées, mais plutôt le fait qu’ils soient ambigus, avec des dessins plaisant, tout en fascinant par ce qu’ils représentent de vrai dans leurs histoires. Car en réalité, la vraie histoire est cachée derrière les images enfantines.
Marc SORIANO, dans son article sur Les Contes de Perrault publié en 1968 dans Gallimard, affirme que Perrault met de l’ironie dans ses histoires, afin de cacher ses démons et donc la réalité, qui n’est autre qu’il croit en ses récits. Effectivement, les contes sont là pour mettre un fait bien réel en avant, tout en le dissimulant derrière des inventions surréalistes, comme le suggère Marthe ROBERT, dans sa préface sur les Contes de Grimm, mais cette fois selon les pages 10, 11, 12 et 13. Le fait réel qui apparaît dans les contes, est comme un rêve