Contexte de l'art humaniste
Le renouvellement de la réflexion philosophique fournit aux artistes de nouvelles idées avec le néoplatonisme, l'Homme est au centre de l'univers.
L'avancée des sciences profite aux arts tout au long du XVe siècle.
Les scientifiques et les médecins améliorent la connaissance de l'anatomie grâce aux dissections : le savoir est ensuite appliqué en dessin, en peinture et en sculpture.
Il est alors possible pour les artistes de définir un système de proportions idéales et de représenter fidèlement un corps humain, maîtrisant de mieux en mieux la perspective linéaire et les proportions.
Marsile Ficin, helléniste et philosophe au service des Médicis à Florence, concilie les idées de Platon avec le christianisme, cette doctrine néoplatonicienne inspire les créateurs comme Michel-Ange.
L'Antiquité gréco-romaine lègue à la Renaissance les sujets mythologiques et le nu qui est peint pour lui-même, il devient sujet à part entière et expression esthétique. L'étude de la civilisation gréco-romaine guide les artistes vers un idéal de perfection. Elle influence le décor architectural et les motifs appelés "grotesques".
Raphaël et Michel-Ange suivent les traces de L. de Vinci et créent des formes artistiques qui seront des références pour toute l'Europe.
La représentation de la réalité devient rationnelle à Florence au XVe siècle avec la perspective linéaire. A partir d'un point de fuite placé à l'horizon dans le tableau, l'artiste trace des lignes de fuite jusqu'aux bords inférieurs, souvent soulignées par l'architecture et le pavage.
Dans cette construction et par une connaissance mathématique des proportions et de la