Contingence
Mise en œuvre d’ERP et systèmes d’information opérationnels
Quels sont les facteurs clés de succès ?
Denis Molho, animateur de la commission technique “Systèmes d’information” et Antoine Jenner, membre de la commission.
Dans le cadre de ses travaux réguliers, la commission technique “Système d’information” de la DFCG a le plaisir de vous présenter quelques réflexions, basées sur des expériences concrètes, sur les conditions d’une mise en œuvre efficace des systèmes opérationnels, notamment ERP1. Ces réflexions ont trait à l’identification des attentes, la planification des travaux, la pertinence de l’intégration, l’importance de l’administration du système, les compétences requises
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et la stratégie optimale de développement.
Denis Molho
Antoine Jenner
ire qu’il faut expliciter clairement les besoins avant de lancer tout projet de système opérationnel est un lieu commun. Pourtant c’est encore une cause fréquente d’échec. La démarche progiciel constitue parfois un alibi pour s’exonérer de l’écriture d’un vrai cahier des c h a rg e s : à quoi bon puisqu’on va se conformer au standard du progiciel, lequel est la référence en matière de bonnes pratiques. Or, un bon cahier des charges est toujours précieux, ne seraitce que pour y adosser la relation contractuelle avec l’intégrateur. Plutôt que de rédiger un cahier des charges sur des fonctionnalités standards, en général bien couvertes par les progiciels, il est plus efficace d’insister sur les fonctionnalités pointues spécifiques à l’entreprise, qui pourront être discriminantes pour le choix du progiciel et donner lieu à des contractualisations précises de la relation éditeur-client.
D
Citons par exemple le cas d’un organisme de formation et de recherche désirant installer un ERP : il a des besoins très précis impliquant, pour un même contrat, une gestion multi-clients, multi-lots, multisites. Ces critères ont donné lieu à la rédaction d’un dossier